|
|
||
|
476 HISTOIRE DE LA TAPISSERIE
|
||
|
|
||
|
Un chien de chasse, d'après Desportes; deux tableaux de fruits et de fleurs, un paravent de quatre feuilles, deux sièges et un dossier.
1850 : Un panneau de fleurs et fruits, d'après Monnoyer.
Écrans, fauteuils, sièges, d'après les modèles de Godefroid. Plusieurs reproductions d'anciens tapis persans et arabes. Un autre tapis, d'après le modèle de Steinheil.
Il est regrettable que ces expositions périodiques des oeuvres de nos manufactures nationales aient été presque complètement supprimées '. Elles entretenaient chez les tapissiers l'émulation, en les mettant fréquemment en contact avec le public, qui n'a plus aujourd'hui que de rares occasions de juger leurs travaux.
Pour terminer cette liste des travaux de l'atelier de Beauvais depuis le commencement du siècle, nous consignerons ici l'état des tapisseries envoyées à l'exposition universelle de 1855 :
Nature morte, d'après Desportes.
Orfèvrerie, fruits et accessoires, d'après Mignon.
Une Fable de la Fontaine, d'après Oudry.
Attributs de l'hiver, d'après M. Groenland (sic).
Écrans, canapés, fauteuils, chaises.
Le catalogue officiel de 1867 ne donne pas la liste des œuvres exposées par nos deux manufactures nationales.
Aubusson et Felletin. — Les vieilles fabriques de la Marche, après avoir traversé les révolutions et avoir vu leur existence maintes fois menacée, sont encore maintenant le centre le plus important de toute l'Europe pour la fabrication de la tapisserie. On n'y connaît, aujourd'hui comme autrefois, que le métier de basse lice. Ce métier sert én même temps à l'exécution des tapisseries les plus soignées, dont le prix de vente atteint jusqu'à 2,000 francs Ie mètre, comme à celle des verdures grossières, ou des moquettes destinées à être employées de tapis de table ou de pieds.
Le commerce des tapis de moquette avait sauvé les manufactu- • riers d'Aubusson sous la révolution, alors que le papier de tenture prenait partout la place dés tapisseries de murailles.
1 La dernière des expositions spéciales des manufactures nationales a eu lieu en 1874. Le catalogue comprenait cent cinquante numéros pour les trois manufactures de l'État.
|
||
|
|
||